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Juin 2018

 

Chers Amis,

Ils nous avaient promis une Assemblée Annuelle exceptionnelle pour fêter les 100 ans de la pose de la 1ère pierre de l’Université Hébraïque de Jérusalem par Albert Einstein et les 70 ans de l’Etat d’Israël.

Et nous n’avons pas été déçus ! Ces quelques jours ont dépassé de loin toutes nos attentes.

Un programme ambitieux, des chercheurs brillantissimes, des amis du monde entier motivés et impliqués, des rires, des larmes, beaucoup d’émotion et surtout un réel plaisir d’être ensemble réunis pour cette Université à laquelle nous sommes tellement attachés : tous les ingrédients étaient au rendez-vous pour faire de ce Board un souvenir marqué dans nos mémoires à jamais !

Nous rentrons en Belgique avec des étoiles plein les yeux et la volonté de vous faire partager d’autres moments  inoubliables avec nous « l’année prochaine à Jérusalem ».

Bonnes vacances à tous,

Antoinette Grosman

Conférence inaugurale dans le premier Centre mondial de recherche multidisciplinaire sur le cerveau

« Le centre de neurosciences est une grande vision, comme l'était l'Université à sa création, il y a 100 ans", a souligné le Président de l’Université, Asher Cohen, en ouvrant cette conférence.

Le premier et unique Centre multidisciplinaire pour la recherche sur le cerveau – associant physiciens, biologistes moléculaires, généticiens et de nombreuses autres spécialités - a accueilli le 4 juin dernier plus de 400 neuroscientifiques et étudiants d'Israël et du monde entier pour une conférence de 3 jours.

Cette conférence se déroulait dans un auditorium de 200 places, avec des centaines de sièges supplémentaires dans les salles voisines pour les participants qui regardaient des vidéos en streaming.
Quelques 300 chercheurs travailleront dans le nouveau Centre qui abrite l’ELSC (Centre de Recherche sur le Cerveau Edmond et Lily Safra).

Ceux-ci comprennent 90 doctorants. Quinze nouveaux étudiants sont choisis chaque année parmi 100 candidats. Tous les sujets sont enseignés en anglais, car il y a aussi des étudiants étrangers de divers pays, dont la Chine et l'Inde, a déclaré le professeur Idan Segev, expert mondialement reconnu en neurosciences computationnelles et ancien directeur du Centre interdisciplinaire pour le calcul neuronal de l’Université hébraïque. Son équipe de recherche utilise des outils informatiques et théoriques pour étudier comment les cellules nerveuses - les micropuces élémentaires du cerveau - calculent et s'adaptent dynamiquement à l'environnement humain en constante évolution.

Au cours des dernières années, son groupe a travaillé avec plusieurs groupes expérimentaux dans le monde entier sur le projet de recherche Blue Brain basé sur la simulation pour modéliser une pièce entière du cortex mammalien. Le but ultime est de découvrir comment les fines variations locales dans le réseau cortical sous-tendent la fonction comportementale spécifique et peuvent déclencher certaines maladies du cerveau, Segev a déclaré au Jerusalem Post…

La conférence a été ouverte par le Président de l'UHJ, Prof. Asher Cohen, qui a déclaré que la semaine prochaine, le centenaire de la pose de la première pierre de l'université sera célébrée. "Il n'y avait rien ici ; c'était une université sans pays. Le centre de neurosciences est, comme l'était alors l'université, une grande vision."

Source : Jerusalem Post, 4/6/2018, par Judy Siegel-Itzkovich.

Gala en l’honneur des 100 ans de l’UHJ

Magnifique Dîner de gala célébrant 100 ans de savoir.

Les invités ont pu profiter d'une soirée magique au Musée de la Tour de David, avec un extraordinaire spectacle multimédia interactif projeté sur les murs de la Vieille Ville.

Le 1er Ministre Benjamin Netanyahu s'est adressé via projection à tous les invités en leur souhaitant de profiter de leur soirée mais surtout en souhaitant un bon et heureux anniversaire à l’Université Hébraïque de Jérusalem (suivez son intervention ici).

Réception exceptionnelle en la résidence du Président de l’Etat d’Israël Reuven Rivlin

Pour la première fois depuis la création de l’Etat d’Israël, tous les récipiendaires de prix de l’UHJ (Nobel, Prix d’Israël, EMET et autres) ont été honorés ensemble lors d’une réception privée dans la demeure du Président de l’Etat d’Israël Reuven Rivlin en présence des amis du monde entier.
Le Président est un ancien élève de l’Université et son père était professeur. Son discours était particulièrement chaleureux. Le Président s’est en effet, adressé aux amis en les appelant mes chères sœurs et mes chers frères.

Nos Présidents européens mis à l’honneur

Antoinette Grosman (Présidente des amis belges), Martine Dassault  (ancienne Présidente des amis français) et Alain Meyer (Président des amis luxembourgeois) faisaient parties des personnes honorées cette année par l’Université Hébraïque de Jérusalem qui leur a attribué un Honorary Felowship pour leur soutien inconditionnel et leur investissement dans la promotion de l’UHJ.

Après une belle cérémonie empreinte d’émotion, Antoinette Grosman a pris la parole au nom de tous les récipiendaires. Son discours rédigé avec  la collaboration de sa fille Sandra s’est achevé par une standing ovation de toute la salle.

Discours Antoinette Grosman

Une performance artistique remarquable

Tous les ingrédients étaient réunis pour vivre une soirée Bathsheba d’exception :

  • Le cadre de l’amphithéâtre Rothberg,
  • Une introduction inspirée d’Ohad Naharin (Doctor Honoris Causa de l’Université Hébarïque depuis 2008) sur l’importance de ne pas oublier de danser chaque jour,
  • Une performance impressionnante composée spécialement pour les 100 ans de l’Université Hébraïque de Jérusalem d’extraits de toutes les créations d’Ohad Naharin.

Inoubliable !

Notre Vice-Présidente et son époux mis à l’honneur

Bravo et merci à Nora et Roland Stern qui ont été honorés par l’UHJ lors d’une cérémonie très touchante.

Leurs noms sont désormais inscrits sur le mur du bâtiment Goodman qui abrite le nouveau Centre de Recherche sur le Cerveau Edmond et Lily Safra.

 
 
 

L'Université au top 100 du classement universitaire mondial pour ses 100 ans

Pour fêter ses 100 ans, l’Université hébraïque de Jérusalem vient d'être classée dans le Top 100 mondial des universités.

L'Université hébraïque de Jérusalem est la seule université israélienne répertoriée dans les classements de cette année. C’est la première fois depuis 2014 qu'une université israélienne est incluse dans le Top 100.

Une analyse publiée par Times Higher Education (THE) a classé l'Université hébraïque de Jérusalem au 91ème rang mondial des universités. C'est la première fois depuis 2014 qu'une université israélienne apparaît dans cette liste si convoitée.

Le classement a été effectué d’après une enquête effectuée auprès de plus de dix mille universitaires de premier plan dans 137 pays. Il leur était demandé d’indiquer les 15 meilleures universités pour la recherche et l'enseignement, en fonction de leur propre expérience.

« Etre jugé parmi les 100 universités les plus puissantes est une grande source de fierté pour tout le monde à l'Université hébraïque de Jérusalem et pour Israël dans son ensemble », a souligné le président de l'UHJ, Asher Cohen. « Le succès dans notre domaine n'est jamais un accident », a-t-il ajouté, il est « atteint grâce à une poursuite incessante de l'excellence, de la créativité et un engagement profond dans nos valeurs durables ».

Dans le Top 10 des universités les mieux classées, il y a notamment l'Université Harvard, le MIT-Massachusetts Institute of Technology et l'Université de Stanford.

Source et liste complète du classement 2018

 

Histoire d’araignées. Une start-up de Jérusalem, Seevix Material Sciences Ltd

En tant que créatures cannibales défendant leur territoire, les araignées ont défié nos tentatives de les domestiquer dans le but de récolter leur soie. Mais comme un fil de soie d’araignée est jusqu’à six fois plus résistant que l’acier et cinq fois plus léger, les scientifiques cherchent depuis longtemps des moyens de reproduire ou d’imiter la production de cette fibre protéique naturelle.

Essayer d’imaginer toutes les applications possibles dans le monde réel de la soie d’araignée facilement produite peut conduire à des idées fantastiques. Il s’est avéré que certains scientifiques ont calculé il y a quelques années que l’exploit célèbre de Spiderman arrêtant un métro avec des toiles d’araignées n’est pas aussi farfelu qu’il semble.

Dans la quête de la soie d’araignée synthétique, l’homme a produit de nouveaux matériaux remarquables. Mais à chaque étape, la fibre copiée a connu au moins une déficience majeure. La vraie soie d’araignée est non seulement solide, incroyablement élastique et capable de résister à des températures extrêmes, mais elle est également biodégradable et biocompatible, un fait qui est particulièrement important pour des applications médicales.

Les avancées en génie génétique ont permis aux scientifiques de produire des protéines de soie d’araignée en utilisant des matériaux de base comme les plantes, la levure ou le lait de chèvre. Mais ces bio-polymères, si proches de l’original, ne sont que des parpaings. La partie vraiment difficile est de filer les protéines de soie en fibres comme le font les araignées. Les chercheurs académiques et institutionnels ont réussi à forcer les protéines à se lier en utilisant des processus chimiques.

Une start-up de Jérusalem appelée Seevix Material Sciences Ltd. dit que malgré tous les progrès réalisés dans le domaine au cours des dernières années, elle seule a réussi à reproduire le processus de création de la soie d’araignée.

L’incitation chimique produit des fibres dégradées, a déclaré le PDG de Seevix, Shlomzion Shen, dans une interview accordée à Calcalist. Seevix a développé un moyen de rendre les protéines de soie « auto-assemblées spontanément », a déclaré Mme Shen. « C’est une approche biomimétique dans laquelle nous copions ce que fait la nature. »

Mme Shen a refusé de fournir des détails supplémentaires sur l’innovation technologique, invoquant la nécessité de protéger les secrets commerciaux. Mais elle a dit que la percée est le résultat de 10 années de recherches menées à l’Université hébraïque de Jérusalem par son directeur de la technologie Shmulik Ittah.

Source: Israel Valley

 

Les cellules « apprennent » de la première grossesse - étude israélienne

L'étude pourrait déboucher sur de nouveaux médicaments qui amélioreraient les chances de réussite des accouchements, éviteraient les maladies chez les femmes à haut risque.

Selon des chercheurs israéliens, le corps d’une femme mémorise les difficultés rencontrées lors d’une première grossesse et s’adapte pour essayer de les éviter pendant les grossesses ultérieures.

Les chercheurs, du Centre Médical Hadassah et de l’Université hébraïque de Jérusalem, affirment que leur étude sur le rôle de certaines cellules pendant la grossesse, qui a duré six ans, pourrait ouvrir la voie à la mise au point de nouveaux médicaments qui diminueraient les complications pendant l’accouchement.

Leurs recherches sur la « mémoire entraînée » des cellules « tueuses naturelles » qui combattent les virus et les tumeurs, ont révélé que les cellules censées aider les fœtus à s’installer dans l’utérus et éviter les maladies comme la prééclampsie ou le retard de croissance intra-utérin sont plus actives lors d’une deuxième grossesse, parce qu’ils se souviennent de la première fois et sont ainsi mieux préparées pour les grossesses suivantes.

Source: Time of Israel